Flying Trees

« L’eau est l’organe du monde », disait le philosophe Gaston Bachelard.

Les rondeaux et les climato-sphériques : Vibrations sonores entre le reflets d’arbres, de nuages à la surface de l’eau : matière étrange.

L’idée initiale de cette série était de créer des assiettes dont le fond reflèterait la vie éphémère, comme un moyen de saisir cette réalité de peur qu’elle ne disparaisse un jour. Discussion immatérielle, atomique dans le reflet sensible d’une nature subjective, vouée à disparaitre.

L’artiste les perçoit comme un exode des formes de leur existence matérielle (atomique), et comme un mouvement centrifuge incarnant le spectre du réchauffement climatique.

Ces rondeaux offrent une vision suspendue, cosmique, réincarnant une nature subjective. Le miroitement de matières étranges s’entrelace et discute immatériellement entre elles, influençant réciproquement la surface sensible de l’eau, dans une subjectivité onirique de la vie.

A savoir, le pourcentage d’eau non polluée, en bon été écologique dans toutes les régions de France est d’environ 11%

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