La première vague date de mon échange à la Mushanino Art University à Tokyo entre septembre 2001 et janvier 2002.
J’y découvre à travers le livre Kwaidan de Lafcadio Hern le fantasmagorique Japonnais.
Dans un premier temps de mon échange, je développe une histoire de fantômes japonais usurpés autour des théâtres Kabuki, Nô et Bunraku. Une passion pour les carpes Koï se développe à partir d’une peinture sur soie.
A mon retour, je ferai les deux pièces qui suivent dans ce dossier : Replicant (collage) et “Allons au pays qui ne connaît ni tremblement de terre, ni incendie, ni orage, ni dernier jour du mois, ni famine, ni maladie” (huile sur toile)
Manga no ikilyo
2001
Dessin sur papier marouflé sur panneau de bois, 191 x 105 cm
Ushimitsu doki
2001
Dessin sur papier marouflé sur panneau de bois, 191 x 105 cm, Collection Privée
Hôrai, djishuku no kumo
2001
Dessin sur papier marouflé sur panneau de bois, 191 x 105 cm, Collection Privée
Dai ichi in shô no shinkilô
2001
191 x 105 cm, Dessin sur papier marouflé sur panneau de bois,
Collection Privée
Dai ni in shô
2001
Drawing and japanese painting on paper kumohada mashi, stick on a wood panel, 75.2 x 39.4 inches
« ALLONS AU PAYS QUI NE CONNAIT NI TREMBLEMENT DE TERRE, NI INCENDIE, NI ORAGE, NI DERNIER JOUR DU MOIS, NI FAMINE, NI MALADIE.»
Proverbe Bouddhiste
Retour sur les collages, deux années après l’incident de Fukushima et le tsunami de 2012.
la démarche fut de construire les pièces à partir de l’idée d’ éclatement, de vitre brisée.
S’appuie sur la mutation naturelle des mangas, suite à un cataclysme.
En se mélangeant dans les gravas, naturellement va reprendre vie, proliférer et contaminer toutes formes vivantes autour.